« DANS L’INTIMITE DU GRAVELOT » une exposition photo du Parc naturel marin à la Dune.
Le gravelot à collier interrompu (Charadius alexandrinus) est au cœur d’une exposition photo réalisée par le Parc naturel marin du Bassin d’Arcachon et visible jusqu’à fin août sur l’espace d’accueil de la Dune du Pilat.
Nous sommes en période de nidification de cet oiseau discret et fragile. Il convient donc d’en apprendre davantage sur sa façon de se comporter si particulière.
Découvrez la vie secrète de cette espèce venant se reproduire sur nos côtes. Le gravelot à collier interrompu niche d’avril à juillet directement sur le haut de plage, déposant ses œufs à même le sable.
Ce petit oiseau à la silhouette ronde comme un galet, court sur pattes et au plumage brun clair, est particulièrement vulnérable. Le mimétisme dont il fait preuve, qui lui permet d’échapper à ses prédateurs, représente une grande source de fragilité.
Ses oeufs, qui se confondent avec le sable, sont exposés au piétinement. De nombreux nids sont ainsi détruits par inadvertance.
Le Bassin d’Arcachon accueille plus de 1 % de l’effectif nicheur national de cette espèce protégée. Le Parc naturel marin porte ainsi une responsabilité importante pour sa préservation et sa conservation. Depuis 2019, des suivis sont réalisés par le PNMBA et le Syndicat mixte de la Dune afin d’améliorer la connaissance de l’espèce et mesurer les pressions pesant sur sa reproduction.
Des dispositifs visant à protéger les œufs, notamment des enclos temporaires, sont installés autour des nids situés aux abords des accès plage les plus fréquentés. Cette protection a permis, en 2021, de multiplier par six le succès de reproduction de l’espèce sur notre territoire.
L’exposition « Dans l’intimité du gravelot » proposée par le Parc naturel marin du Bassin d’Arcachon s’inscrit dans cette démarche d’information et de sensibilisation du grand public. L’objectif est de mieux faire connaître cet oiseau et les facteurs de vulnérabilité qui pèsent sur son succès de reproduction.
Pris à hauteur d’oiseau par un agent du Parc naturel marin, Florian LALIEVRE, ces clichés témoignent de la beauté et de la fragilité de cette espèce, et aussi de notre responsabilité à tous de la protéger.